NEWS

«  Stéphanie Alran, 34 ans, ancienne athlète de haut-niveau (gymnastique puis saut à la perche). Profession Kiné. Depuis toujours, elle concilie sa vie sportive avec sa vie de tous les jours. Car il y a toujours ce sens du défi qui ne la quitte pas. En 2003, elle s’attaquait au semi raid de La Réunion en courant : 62 km, 4000m de dénivelé positif et 15h58 de course…" Lire la suite sur le site de Yannick Bestaven.



Stéphanie vient raconter la transat à l'école de La Jarrie




La suite du projet pédagogique, avec les classes de CM2... Au programme : une vidéo et une foule de questions. L'article est là.



Le projet
pédagogique continue...Le 23 Février prochain, Stéphanie sera l'invitée des élèves de l'école de La Jarrie qui ont suivi la transat Jacques Vabre avec assiduité et enthousiasme !! Dès 14h à la salle des fêtes de La Jarrie, photos et vidéos à l'appui en direct de la Transat, les enfants auront pour objet à l'issue de cette rencontre de rédiger un article qui paraîtra dans le journal communal. Nous ne manquerons pas de vous le faire partager...





Et comment co
mmencer l'année en beauté...


En faisant de la préparation physique bien sûr!!!
Le 2 Janvier dès 8h du matin, nous nous sommes remis (Yannick Bestaven et moi même) dans le "droit chemin" de la performance toujours accompagnés de notre coach préféré Fabrice Fortin! Au programme: course à pied, tests physiques, et gainage. Il faut avouer... les fêtes n'ont pas fait du bien à notre maintien de la forme physique et c'est dans une ambiance motivée que nous avons repris ces entraînements!
A noter la présence de Nicolas Boidevézi qui rejoint le groupe afin de se préparer aussi pour la saison 2012...

Encore une fois je vous souhaite une belle année 2012, vivez, vibrez, osez...!!!

Stéphanie



Et la préparation physique alors ?


Ahhhh, la grande famille des perchistes… Après le passage très remarqué de RomainMesnil sur le bateau, voici maintenant aux côtés de Stéphanie : FabriceFortin !

Préparateur physique, basé à Bordeaux, il a conçu un programme« spécial transat » pour Stéphanie qui se lève donc à pas-d’heuredeux fois par semaine, pour aller courir, se muscler, s’étirer avant d’aller autravail. Un mois que ça dure ! Yannick Bestaven partage lui aussi leprogramme.

Et comme Fabrice fait désormais partie du team, il participera au convoyageet sera au Havre pour les dernières séances consacrées à l'évacuation du stress qui précèdeun départ.





Et voici Phoenix Europe Express!!!







20-07-2011 / Course « Les Sables - Horta – Les Sables » – seconde étape : magnifique Velevent !

Exceptionnelle! Oui, c'est bien ainsi qu'on peut qualifier la "prestation" de notre équipage favori Stephanie Alran et Julien Pulve sur cette seconde étape de la course Les Sables Horta Les Sables. Embarqués sur le plus vieux bateau de la flotte, avec pour seuls bagages l'enthousiasme, la fougue et la jeunesse (Stéphanie, on le rappelle, est une "novice" de la voile et Julien, s'il est bon régatier, signait avec cette épreuve ses débuts en course au large), le tandem était loin de figurer dans la shortlist des outsiders potentiels. Pour les observateurs, l’équipe faisait d’abord partie de la sympathique (mais pas dangereuse) catégorie des amateurs ne prétendant à rien d’autre que le plaisir de participer à une belle épreuve de course au large ! En clair, personne n’attendait Stéphanie et Julien… Stéphanie qui ? Julien comment ?
Et pourtant, 5 jours après le départ de cette seconde étape, ce sont eux qui se sont présentés en 5ième position sur la ligne d’arrivée. Cinquième… juste derrière les coursiers les plus affutés de la flotte. Pour Stéphanie et Julien, cette place sonne comme une victoire ! Le même bonheur, la même ivresse, la même incrédulité ! Il faut dire qu’ils sont allés la chercher. Partis dans la pétole, les talents de régleur de Julien permettent à Velevent de ne pas décrocher du groupe de tête. Le tandem est dans un bon rythme et surtout sur une belle trajectoire, calée sur la route directe. 48 heures plus tard, le vent commence à rentrer. Stéphanie et Julien, à la surprise générale, s’installent à la quatrième place, devant des ténors de la flotte comme Jörg Riechers et Etienne David sur Mare.de. Comme un gosse s’accrochant à son jouet favori au moment d’aller au lit, notre duo ne va plus lâcher cette place jusqu’à l’ultime nuit.
Assaillis de toute part, par Mare.de au nord, les frères Daval de Techneau dans leur sillage, et le tandem Mat&Mat plus au sud, le petit Velevent va alors livrer bataille toute la nuit. Mais au petit matin de cette dernière journée de course, la nouvelle tombe : Stéphanie et Julien, comme la petite chèvre de Monsieur Seguin, se sont fait croquer par les méchants loups… ils rétrogradent à la 7ième place… Septième ! Quand on songe qu’il y a quelques jours encore, cette place était inespérée !



Julien et Stéphanie à leur arrivée aux Sables d’Olonne (photo Class40)

Mais c’est bien connu, « l’appétit vient en mangeant ». Quand on a goûté à l’ivresse des bonnes places et à la saveur d’être devant, difficile de ne pas vouloir se resservir une petite tranche ! Et, dans ce registre, Stéphanie et Julien ne sont pas du genre à laisser leur part aux autres. Ils seraient même plutôt du genre « gloutons », si l’on en juge par leur remontée fantastique ! Dans l’après midi, allongeant la foulée (d’après l’organisation, Stéphanie et Julien sont même les plus rapides de toute la flotte encore sur l’eau !!), les voilà qui repassent en 6ième position devant Techneau et quelques minutes plus tard, en 5ième place devant Mat&Mat ! Le combat est sanglant, le duel somptueux. A 19h44 Stéphanie et Julien sur leur bon vieux Velevent, coupe la ligne. Ils sont cinquièmes et heureux. A 19h45, moins d’une minute derrière, les deux Math’ ne peuvent que constater les dégâts. Techneau franchit l’arrivée à 20h10

A terre, captivé par ce chassé croisé passionnant, on se demande si on ne rêve pas... c’est simple : c’est comme si la gentille chèvre de Monsieur Seguin, laissée pour morte au petit matin, s’était relevée sur ses petites pattes frêles, était repartie au combat avec ses petites cornes, et s’était finalement offerte la tête de ses agresseurs nocturnes ! Qui l’eut crû ?
Grâce à cette performance, Stéphanie a réussi le pari un peu fou qu’elle avait lancé à Caroline Vieille à l’issue de la première étape : rentrer dans les 8 premiers bateaux. « Banco », lui avait répondue son équipière, « je compte sur vous » ! C’est chose faite et avec la manière. L’équipage de Vélevent remonte à la huitième place au classement général de l’épreuve. Caroline retrouvera Stéphanie et Julien vendredi pour la remise des prix aux Sables d’Olonne. L’occasion de tirer un bilan technique de l’épreuve et de préparer un petit chantier de rénovation en vue de la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné dans 3 mois (déjà) ! Les deux femmes sont toujours à la recherche d’un partenaire titre, qu’on se le dise !
Plus tout savoir du classement de l’étape, rendez-vous sur : http://www.lessables-horta.com/. Avant de se quitter, un grand bravo tout de même au vainqueurs de la seconde étape Jacques Fournier et Jean-Edouard Criquioche sur Groupe Picoty, et aux brillants vainqueurs de la course, Stéphane Lediraison et Vincent Barnot sur Bureau Véritas. Sans avoir gagné une seule étape, ils l’emportent au général de 25 petites secondes (oui vous avez bien lu, 25 secondes !) sur leurs poursuivants Yannick Bestaven et Christophe Bouvet sur Aquarelle.com ! Bref, pas de doute, cette édition fut vraiment époustouflante !

Pour tout suivre de l’actualité de Stéphanie et Caroline, n’oubliez pas : deux possibilités :
- Le blog des filles : http://objectif-transat.blogspot.com/ avec des articles réguliers et des photos ;
- La page Facebook des filles : Transat Jacques Vabre : Allez les filles


03-07-2011 / Course « Les Sables - Horta – Les Sables » – première étape : une dixième place aux allures de petite victoire !



Photo : Christophe Breschi / Ricochets17
Dans l’absolu, terminer dixièmes alors que la course ne compte que 14 concurrents, ce n’est pas ce qu’on peut appeler un « bon résultat » ! Un « bon résultat », en sport, c’est quand on monte sur les marches du podium ou à la rigueur quand on échoue juste à ses pieds. Dans le cas de Stéphanie et Caroline pourtant, leur dixième place est tout sauf un mauvais résultat ! A nos yeux (pas forcément objectifs certes mais clairement admiratifs !), ce classement peut même être considéré comme une petite victoire. Victoire d’abord d’être allées au bout, victoire ensuite de « n’avoir rien lâché » et de s’être « battues comme des lionnes » (de leurs propres aveux), victoire enfin d’avoir « grillé », sur le fil et avec panache, la politesse à deux concurrents sérieux et bien armés.
Oui, Stéphanie et Caroline ne terminent certes pas aux places d’honneur, mais elles terminent premières dans les cœurs ! A la lutte depuis le départ, il y a 9 jours exactement, aux Sables d’Olonne, les filles se sont déchaînées, démenées, malmenées, surmenées même, avec en tête, un seul objectif : être à l’arrivée et, si possible, pas trop loin des premiers! Objectif rempli. Les filles arrivent avec 24 heures de retard sur les premiers, mais ne sont pas aux oubliettes du classement. Et pourtant que de handicaps à surmonter : un voilier lourd et, il faut l’avouer, un peu dépassé, des voiles d’avant en piteux états, un tout petit budget (« sponsor, sponsor, dis, quand te feras-tu connaître ? »), une préparation dans la douleur… Et pourtant, pourtant, quelle détermination, quelle volonté, quelle ténacité ! Pas de doute : Stéphanie et Caro sont de vraies championnes ! Les maillots jaunes de la combativité, les Poulidor de l’esprit sportif!
Parce qu’il faut quand même le faire ! Imaginez un peu : Neuf jours sur un voilier, à manœuvrer, barrer, manœuvrer encore. Réduire la voilure quand le vent monte, la renvoyer quand le vent retombe, la réduire de nouveau, la renvoyer encore. Ramper jusqu’à l’étrave pour ferler la toile. S’agripper toujours pour ne pas perdre l’équilibre. Se faire rincer par des paquets d’eau qui vous jaillissent à la figure comme des jaisers. Lutter contre la force du vent et la puissance des voiles. S’acharner contre un nœud qui ne veut pas, non, décidément qui ne veut pas se dénouer… Se coucher tout habillé dans un sac de couchage humide et moite. S’endormir comme un sac entre deux sacs à voile dégoulinants. Retourner sur le pont manœuvrer parce que le vent vient de forcir de nouveau, alors qu’on venait à peine de s’évader dans des rêves bienheureux. Renverser son café (souvent) et son « seau à pipi » parfois (véridique !). Tout nettoyer bien sûr, alors que ça tape, ça bouge, ça roule, ça gîte, ça contre-gîte, ça bringuebale et ça secoue… Faire une toilette furtive entre deux quarts de deux heures. Manger des pâtes froides et insipides et des restes de pain humide. Et malgré tout, rester lucide, concentré, tête froide et nerfs d’acier, pour planifier la navigation, étudier les cartes, analyser la météo, construire son routage, choisir sa stratégie… Oui, ce sont des championnes nos navigatrices, et on leur tire notre chapeau !


On ne refera pas ici le cours du match ni le parcours des filles (consultable sur la page Facebook : Transat Jacques Vabre : Allez les filles !). Simplement mentionner que les conditions, dès le troisième jour de course, furent difficiles et éprouvantes (du vent fort et inconstant dans le nez en permanence jusqu’à hier matin), que les filles, à l’instar des vainqueurs de l’étape (Aquarelle.com Yannick Bestaven et Christophe Bouvet, bravo à eux !), ont suivi la bonne option météo (la « route nord » ce qui signifie « au nord de la route directe »), et qu’elles ont toujours été dans le match, sauf dans la période de prés fort où elles accusaient un déficit de vitesse sur les autres concurrents.

On précise en conclusion que leurs rêves, vieux de plusieurs jours déjà, d’une douche illimitée d’eau douce et chaude et d’un petit-déjeuner complet en terrasse sont actuellement en cours de réalisation… Ah, le plaisir d’être à terre ! Mais qu’est ce qui les prend d’aimer être en mer ? Peut être, justement, de rêver d’être à terre…

BRAVO LES FILLES !

Prochaine étape : à partir du mercredi 13 juillet. Arrivée prévue aux Sables d’Olonne vers le 20 juillet. Pour cette deuxième étape, Caroline cèdera pour des raisons familiales, sa place à Julien Poulvé qui signera à cette occasion ses débuts en compétition. Bon courage à lui ! Stéphanie sera donc la seule et unique navigatrice de la course !
Plus tout savoir du classement et du positionnement, rendez-vous sur : http://www.lessables-horta.com/, rubrique Positions et Cartographie (à droite de l’écran).

Pour tout suivre de l’actualité de Stéphanie et Caroline, n’oubliez pas : deux possibilités :
Le blog des filles :
http://objectif-transat.blogspot.com/ avec des articles réguliers et des photos ;
La page Facebook des filles : Transat Jacques Vabre : Allez les filles
Article publié par Hervé Olagne le 11/07/2011



Stéphanie et Caroline à l’assaut des Açores (course « Les Sables -Horta – Les Sables » ; départ le samedi 2 juillet aux Sables d’Olonne)


Ca y est, elles sont arrivées. Rincées, trempées, moulues, fourbues, mais heureuses et radieuses ! Après 9 jours de course, elles ont touché terre ce matin à Horta, la petite capitale de l’île de Faial, à l’ouest des Açores. Et quel final ! A plus de 8 nœuds de moyenne, elles ont terminé l’étape sur un rythme d’enfer, à la faveur d’une bonne option météo, revenant comme des boulets sur leurs adversaires directs.
Un mois après la mémorable « Normandy Channel Race », voici que nos navigatrices préférées, Stéphanie Alran et Caroline Vieille, engagées depuis le début de la saison sur le Pogo 40 Ocean’s Eleven, repartent à l’assaut d’une nouvelle grande course océanique : « Les Sables –Horta – Les Sables ». Cette belle épreuve, organisée par la Ville des Sables d’Olonne (la ville de départ du Vendée Globe !), et qui a tout d’une « petite soeur » des grandes Transat’, constitue une nouvelle et importante étape dans la préparation des filles en vue de la Transat Jacques Vabre. Au programme en effet, pas moins de 2540 milles nautiques à parcourir, en deux étapes entrecoupées d’une escale réparatrice à Horta.

Du côté des préparatifs, c’est donc la dernière ligne droite. Mais contrairement à la Normandy Channel Race, les filles sont cette fois beaucoup plus sereines: la Grand Voile est réparée, l’électronique au point. Prochaine étape, sous réserve de sponsors: le renouvellement des voiles d'avant et des cordages. Quant à l’équipage, si Stéphanie va courir l’intégralité de la course (aller et retour), Caroline débarquera aux Açores. Elle laissera sa place à un autre équipier, Julien Pulvé, pour la seconde étape de la course.

Chaud devant! Sur le plan de la « concurrence », le « plateau » sera une nouvelle fois bien relevé, avec des nouveaux venus aussi compétents qu’affutés. A commencer par le très sympathique duo Stéphane Le Diraison / Vincent Barnaud sur Bureau Véritas (un Pogo 40S2 – dernière génération) ou par l’expérimenté Yannick Bestaven, ancien vainqueur de la mini transat, qui étrennera un plan Verdier de dernière génération, Aquarelle.com (petite parenthèse à propos de Yannick Bestaven : en plus d’être un grand marin, il est à l’initiative des fameux hydro-générateurs Watt&Sea dont un exemplaire équipe le bateau de Stéphanie et Caroline. Merci à lui). Dans le rôle des favoris, on trouve également le duo Jean-Edouard Criquioche/Jacques Fournier sur « Picoty » (Pogo 40S2 également) connus des navigatrices car ils sont aussi propriétaires du Class 40 Ocean’s Eleven, ou encore le tandem franco allemand Jörg Riecher / Etienne David, sur « Mare.de ».
Les filles elles, qui ne font pas encore parties des « favoris », se battront dans la catégorie « vintage » (bateaux de première génération de la Class40) avec des concurrents comme « L’Express Sapmer » ou MateMat (Mathieu Galland et Mathis Prochasson), dont l’équipage prépare la Global Ocean Race 2013. L’objectif des filles : naviguer propre, rester au contact de la flotte, et laisser la « cuillère de bois » (NDLR : la place de dernier, en termes rugbylistiques) à d’autres ! Une chose est sûre : l’enthousiasme et la motivation sont plus que jamais présents sur Ocean’s Eleven et cet état d’esprit fait plaisir à voir. Caroline et Stéphanie ne sont peut être pas les favorites sur le plan sportif, mais sur le plan de la combativité et de la bonne humeur, on peut l’affirmer sans fausse modestie, elles tiennent la palme !

Les filles qualifiées pour la Transat Jacques VabrePreuve et surtout récompense de cette belle énergie : c’est officiel, les filles sont désormais qualifiées pour la Transat Jacques Vabre. Jean Maurel, le directeur de course de la célèbre épreuve, a en effet rendu sa décision hier. Voici le communiqué : « Suite à la lecture de vos CV nautiques respectifs et des courses déjà faites et à venir, [Jean Maurel] vous confirme donc que vous êtes bien qualifiées pour la Transat Jacques Vabre , et vous conseille de faire un maximun de navigations ensemble avant le départ de la Transat Jacques Vabre. »
La fête serait totale si l’on pouvait officialiser la nouvelle d’un sponsor avant le départ de la course, mais il est encore un peu tôt pour dévoiler les négociations en cours. A suivre…Allez les filles !

En attendant, voici le programme des jours à venir :
Mercredi 29/06 : Prologue de la course
Samedi 02/07, à 19h, départ de la première étape de la course aux Sables d’Olonne
Jeudi 14/07 : départ de la seconde étape à Horta (Açores)
Vendredi 22 juillet : Remise des prix
Plus de renseignements sur le site : http://lessables-horta.com/

Pour tout suivre de l’actualité de Stéphanie et Caroline, deux possibilités : Le blog des filles : http://objectif-transat.blogspot.com/ ;
La page Facebook des filles : Transat Jacques Vabre : Allez les filles



Communique presse du 09-06-2011







Normandy Channel Race : Plus dur que la Transat!

Quelle course ! Pour une première, nos concurrentes favorites n’ont pas à rougir de leur performance, même si, évidemment, le classement final n’est pas vraiment à la hauteur de leurs efforts. Car il faut bien le souligner : Stéphanie et Caroline sont loin d’avoir démérité. Bien au contraire. Non seulement se sont-elles battues pour aller au bout de leur course, malgré leur manque de préparation et la vétusté de leur matériel (voiles notamment) mais elles se sont surtout « débattues » pour surmonter les éléments déchaînés rencontrés sur le chemin : En mer d’Irlande, les filles ont effet affronté le plus fort de la dépression qui s’est abattue sur la flotte, avec des vents établis à 35 nœuds (60km/heures) et des rafales à 45 (80 km/h)…
On savait déjà que les deux équipières étaient volontaires et déterminées ! On sait maintenant qu’elles sont en plus tenaces et inoxydables !
Retour sur une course passionnante, digne d’un combat de gladiateurs, qui a vu nos deux championnes passer par tous les stades des sentiments humains : du moral au fond des bottes à la satisfaction du devoir accompli !
1er jour de course : Départ, Saint Marcouf, Transmanche et contournement de l’île de Wight : Déjà handicapées par un départ assez moyen, les filles peinent à trouver les réglages de leur monture. Au près jusqu’aux îles Saint Marcouf, elles essaient tant bien que mal de s’accrocher au peloton, alors qu’en tête, quatre bateaux prennent l’avantage. Mais la garde-robe du Class40 ne permet pas de jouer jeu égal avec les autres concurrents. La traversée de la Manche est fatale au grand spi, et le gennaker (voile d’avant utilisée lorsque le vent arrive de travers) s’avère trop petit. Au petit matin, les filles sont déjà à une cinquantaine de milles derrière le peloton, mais restent à la bagarre avec les concurrents de 40 Degrees et de Spliff.
2ième jour de course : Solent et côte sud de l’Angleterre. La navigation le long de la côte sud de l’Angleterre, entre le Solent et Land’s End (pointe Ouest de l’Angleterre) va se révéler un sorte de petit « chemin de croix » pour nos deux co-équipières. Déficit de vitesse, erreurs d’appréciation, ce soir là, Caroline écrit : « En direct de Ocean's Eleven, le moral a pris un coup en constatant le retard pris ces dernières 24h l'impression d'avancer ni du cul ni de la tête s'est confirmée, ça fait mal. C’était un peu la survie avec 35 nds de vent au plus fort, de la mer grosse près des côtes anglaises. Manœuvres un peu hésitantes, voiles vraiment ‘destroy’, bref, rien de tres bon ! » Pour couronner le tout, les filles se retrouvent « empétolées » le mardi soir, à leur arrivée à Land’s End. Le peloton de tête quant à lui est déjà à Tuskar Rock, emmené par Port de Caen de Fabien Delahaye et Bruno Jourdren. Mais c’est un signe, 3 bateaux ont déjà abandonné, dont deux au vue des conditions météo annoncées : « trop dur » avoueront-ils
3ième jour de course : Mer celtique et Tuskar Rock (pointe sud est de l’Irlande) : Ce jour là, ce n’est pas l’état de leur physique, ni celui de leurs voiles qui inquiète les filles mais le bulletin météo. Une grosse dépression déboule en effet sur la côte sud de l’Irlande. Les filles le savent, elles vont « déguster ». Par chance, la direction de course, sous la houlette de l’expérimentée Sylvie Viant, a décidé la veille de supprimer la marque de parcours du Fastnet. Alors qu’elles entament l’ascension, les premiers concurrents sont déjà au milieu de la descente. Mais au portant (c'est-à-dire en vent arrière), les filles se lâchent. Sous spi medium puis sous genois, GV 1 ris, elles ne font qu’une bouchée de ces 130 milles de Mer Celtique pourtant bien secouée. Au soir du mercredi 25, elles doublent le phare, avec presque 190 milles de retard sur Tanguy de la Motte et Sebastien Audigane d’Intiatives Saveurs qui mènent la flotte. Stéphanie et Caroline refont leur retard sur l’autre équipage féminin de 40 Degrees.
4ième jour de course : Descente de la Mer celtique, Transmanche: 47 nœuds, c’est la vitesse qu’indique au plus fort du coup de vent l’anémomètre ce matin-là. Mer démontée, grains et rafales, ce sont des conditions dignes des Mers du Sud qu’affrontent les deux jeunes femmes. Mais cela ne les empêchent pas de « turbiner ». Secouées comme de vulgaires prunes du haut de leur branche à l’heure de la récolte, sous 3 ris et tourmentin (voile d’avant de tempête), elles enquillent la descente pour se retrouver à une 40e de milles de leurs concurrentes. Devant la messe est dite : c’est finalement Initiatives Saveurs qui au terme d’un magnifique duel avec Port de Caen, emporte la mise.
5ième jour de course : Contournement de Guernesey, Raz Blanchard, Pointe de Barfleur, et ligne d’arrivée. « Pas question de mollir ! » C’est le mot d’ordre que semblent avoir adopté nos deux guerrières, même si le classement lui est déjà plié. Quelle métamorphose en trois jours ! Il suffit de lire leur message ce matin là pour comprendre leur état d’esprit : « Toujours sous solent. On n'a pas encore envoyé le médium car le vent pousse encore à 30 nœuds mais on guette le moment. Apres les 45 nœuds de la veille on a enfile les derniers cirés secs. On est trempées depuis 3 jours, autant dire qu'on a hâte d'arriver; on verra au prochain pointage pour les filles (NDLR : les concurrentes de 40 Degrees), ca serait sympa de leur coller au basques jusqu'au bout ! ». A 12h31, au terme de 5 jours non-stop de courses, Stéphanie et Caroline coupent finalement la ligne d’arrivée, au terme d’une remontée magnifique.

Les deux femmes terminent dernières certes, mais elles terminent et c’est bien là l’essentiel ! Il suffisait de voir leur mine ravie, mais complètement « ravagées » de fatigue pour mesurer à la fois leur satisfaction et l’effort produit. Pour la première expérience de course au large de Stéphanie, la skippeur, c’est quasiment un exploit. Quant à Caroline qui découvre la navigation en Class40 et du même coup le bateau, c’est une très belle performance. Chapeau bas mesdames !
A l’arrivée d’ailleurs, les autres concurrents et la direction de course ne tarissaient pas d’éloges sur les navigatrices. A n’en pas douter, elles ont passé avec succès leur examen de passage et ce dernier ne manquait pas de difficultés : Toutes les allures, du près au portant, et toutes les conditions de vent, de la pétole au coup de vent étaient au programme. Comme séance d’entraînement en tout cas, on ne pouvait rêver mieux !
Et la suite ? Eh bien elle se résume en deux objectifs bien précis : s’entraîner de nouveau bien sûr, mais surtout « trouver des sous » pour équiper le bateau à la hauteur des ambitions des deux compétitrices. Avis aux amateurs !
Prochaine course : Les Sables – Horta (Acores) à partir du 2 juillet 2011, aux Sables d’Olonne.


Article publié par Hervé Olagne le 29/05/2011


Normandy Channel Race: Les filles attendues vendredi apres midi à Caen (26/05/2011)

Quatrième jour de course pour les filles qui, si elles accusent un retard significatif sur le peloton de tête, s'accrochent et se battent pour aller au bout de cette course passionnante. Après une louvoyage très difficile dans du vent fort le long des côtes sud de l'Angleterrre (2ieme jour de course, entre l'ile de Wight et Land's End, la pointe ouest de l'Angleterre), les filles ont fait une ascension express de la Mer Celtique jusqu'à Truskar Rock (pointe sud est de l'Irlande), et ont enchainé aussi rapidement la même route en sens inverse (le parcours ayant été modifié mercredi matin par la direction de course qui a supprimé la marque de passage du Fastnet).
A l'heure ou nous envoyons ce communiqué (jeudi 12h), les filles viennent de doubler de nouveau Land's End et filent à présent en direction de l'île anglo normande Guernesey, à 70 mille devant elles. Dans leur étrave également, et en ligne de mire 30 mille devant, le bateau 40 Degrees de l'autre tandem féminin (Hanna Jenner et Anna Maria Enker). Objectif : remonter à leur niveau et pourquoi pas leur ravir l'avant dernière place! On y croit!
Le moral à bord de Ocean's Eleven, s'il a été en berne lundi et surtout mardi, est à présent bien remonté. Voici le message que les filles ont envoyé ce matin:
"Salut à tous ! Des news du bord : humide, ventée;, mer grosse. Apres qques rafales a plus de 45nds on s'est décidée a mettre le tourmentin ! pas exactement la descente revee mais au moins en un bord! Objectif arrivee demain début 'am ! Motivée motivées! Caro et Steph"

Posté par Hervé Olagne, le 26/05/2011 à 12h15



Recherche séance shopping chez maître voilier
Message de Caroline Vieille et Stéphanie Alran à bord de Ocean’s Eleven, reçu le mardi 24 mai à 02h53, heure française, par la direction de course de la Normandy Channel Race :
« Petits problèmes de garde robe sur Ocean 's Eleven. Paradoxe, n 'est ce pas ?! Sur un bateau de filles… Notre garde robe accuse le coup des années et on ne serait pas contre un petit shopping chez le voilier ! Grand spi déchiré hier matin en arrivant dans le Solent, disparu de sa belle mort, tout seul comme un grand. Solent troué, trinquette aux airs de sac à patates, gennak trop petit. Heureusement, notre GV tient bon normal d 'ailleurs, elle est neuve. Sinon on est bien désolée d 'avoir pris autant de retard, même si le moral reste bon à bord. Stéph fait ses armes dans les conditions du jour, humides et très près du vent… À bientôt, Caro et Stéph.»


Publié par Hervé Olagne le 24 mai 2011


Les filles à l'épreuve



Dur début de course pour nos navigatrices préférées. Actuellement en queue de peloton, elles rencontrent des conditions peu favorables : 15 à 20 noeuds de face... Mais, si elles ferment la marche, elles n'en sont pas moins toujours en course et c'est bien là l'essentiel! Le but pour elles est de ne pas se laisser décrocher et de rester au contact de la flotte.
C'est un vrai beau défi qu'elles nous proposent en tout cas. Imaginez les, ces deux bouts de femmes à manoeuvrer leur bateau sur un bateau gité à 30°: Changer de voile d'avant en pleine nuit, affaler, rehisser, prendre un ris, régler, wincher, barrer, virer.. Tout cela en se prenant des seaux d'eaux de mer glacées sur le bout du nez et en luttant contre le sommeil qui, inévitablement, arrès deux jours de course doit se faire bien sentir... Cela ne vous fait pas rêver? Moi non plus pour vous dire la vérité. Pourtant, je ne vous cache pas que je donnerais beaucoup pour être à bord avec elles histoire de leur filer un petit coup de main. Sans vouloir m'avancer de trop, je pense qu'elles ne seraient pas contre!
Allez les filles, courage! Vous en avez fait preuve de beaucoup jusqu'à présent. Accrochez-vous.
Pour terminer, voici le message qu'elles ont adressé hier soir à la direction de course:
Message de Caroline Vieille et Stéphanie Alran à bord de Ocean’s Eleven, reçu le lundi 23 mai à 00h48, heure française :
« Après un départ un peu à l 'arrache comme on dit, quelques bords de près mouvementés, nous sommes sous gennaker avec un beau ciel étoilé... Quelques bateaux en vue, Spliff et Gryphon Solo 2. On a perdu les filles (40 Degrees) avec qui on a navigué bord à bord quelques temps. Tout va bien, on va profiter de cette nuit pour bien glisser et être d 'attaque pour le Solent! Et pour tout dire premier départ non sans émotion, grisant, stressant, mais plaisant, j 'ai même du mal à croire que j 'y suis arrivée tellement le parcours pour être ici a coûté beaucoup en énergie!!! » A bientôt Steph et Caro

Publié par Hervé Olagne le 24/05/2005 à 0h10


Normandy Channel Race : c'est parti pour une semaine de course!



Ca y est, elles sont parties! Notre team préférée, Stéphanie Alran et Caroline Vieille s'est élancé hier avec les 18 autres concurrents, à l'assaut de la Normandy Channel Race. Le départ a été donné à 14h devant Ouistreham par un bon vent d'ouest de 20 noeuds.
Comme d'habitude, c'est un spectacle vraiment magnifique que nous ont offert les navigateurs et leurs bateaux. Pour les filles, c'est déjà une grande victoire d'être présentes au départ de cette belle course. Les soucis se sont en effet accumulés jusqu'au départ (problèmes de voile et d'électronique notmmanet) et il a fallut toute la patience et la détermination du tandem pour surmonter les difficultés. Chapeaux! Leur objectif: être dans le match, se battre, et ne pas perdre le contact avec l'avant de la flotte! Allez les filles!
La course est à suivre en direct sur le site de la course:

Publié le 23/05/2011 par Hervé Olagne


Les filles au départ de la Normandy Channel Race

Communiqué de presse 15 Mai 2011






Publié le 15/05/2011 par Hervé Olagne

On passe aux choses sérieuses!

« En mai fais ce qu’il te plait ! » dit le dicton. Pour Stephanie et Caroline, ce sera une toute autre chanson. Ce mois de mai marque en effet l’ouverture de la saison de course des Class 40. Et autant dire que la première de ces épreuves ne sera pas la moins difficile.



La Normandy Channel Race est en effet considérée par beaucoup de coureurs comme l’une des épreuves les plus difficiles qui soient. Jugez un peu : Un parcours d’environ 1000 milles avec au menu : Traversée de la Manche, navigation dans le Solent pour virer l’ile de Wight, passage de la pointe de la Cornouaille, remontée vers la pointe sud est de l’Irlande, passage du célèbre phare du Fastnet, nouvelle traversée de la Manche, slalom das les îles Anglo-normandes, et pour finir en beauté, passage du Raz Blanchard et de la pointe de Barfleur… Autant dire que nos deux concurrentes favorites ne vont pas chômer !

En ce premier jour de mai, Stéphanie et Caroline ont donc toute autre chose à penser que de décorer leur intérieur de jolis et rafraichissant bouquets de muguets, et les sujets de conversation sont bien loin des « Et toi qu’est ce que tu fais le we prochain ? tu retournes à Saint Trop' ou tu vas à la Trin'? »… Non, leurs activités à elles, ce sont plutôt du genre : retirer la Grand Voile actuelle avant d’installer la nouvelle ou vérifier le palan de l’hydrogénérateur Watt & Sea, et leur conversations, de l’ordre : « Tu as appelé MC Technologies pour configurer MaxSea ? et la pose de l’AIS, tu penses que ça ne va pas gêner l’installation de standard C? » ! C’est féminin, n’est ce pas ? Tendance « girly », on pourrait même dire ! Moi qui suis le témoin privilégié (et comblé) de ces scènes et de ces discussions, je vous avoue, je trouve cela assez… fabuleux ! Voir ces deux brins de femmes se démener ainsi, se dépenser, s’activer, pour réaliser leur rêve, cela suscite autant d'admiration que de respect. Chapeau bas, mesdemoiselles !

Publié le 03/05/2011 par Hervé Olagne



Un week-end sous spi
Clap de fin sur le Spi Ouest France à la Trinité sur Mer, l'événement nautique du début de saison, qui rassemble chaque année plus de 500 bateaux dans la baie de Quiberon.










Pour un premier Spi, on peut dire que Stéphanie aura connu des conditions parfaites : un bateau neuf, le M34 Région Ile de France mené par Jimmy Pahun (33 Spi à son actif) en vue du Tour de France à la Voile ; un vent doux et ne dépassant pas les 15 noeuds (parfois un peu juste d'ailleurs) ; un franc soleil à peine voilé par l'orage de samedi soir... Bref, des conditions fantastiques et plutôt rares pour un spi Ouest France. "Mais bien méritées après l'hiver" d'après Stéphanie !
Région Ile de France se classent 5e sur 12 concurrents. Un championnat à couteaux tirés remporté par Franck Cammas sur Groupama, devant Daniel Souben sur Courrier Dunkerque et Nicolas Troussel avec Crédit Mutuel de Bretagne. Que du beau monde ! Equipière n°2 sur la plage avant du M34, Stéphanie s'est imprégnée de régate à haut niveau qui ajoute à son expérience navigatrice.

Côté J 80, le Spi Ouest France s'est achevé dans une belle bagarre, indécise jusqu'au bout, à l'avantage des brestois d' Interface Concept 2 (Eric Brézellec) Caroline était embarquée sur le J80 Alarme Delerue de Yannick Tabarly, vainqueur du Challenge de Printemps de la Trinité sur Mer. Auteur d'une première journée décevante l'équipage accédait pourtant à la finale sur le rond Or qui départageait dans un premier temps les 110 concurrents ! Malgré 5 belles régates dans les 20 premiers bateaux, l'équipage se classe 27e sur 110, pénalisé par ses débuts difficiles. Pour Caroline, c'est un retour extrêmement plaisant dans l'univers de la régate, après des navigations plutôt tournées vers le large. "C'est comme le vélo, un départ de régate à 55 bateaux ça ne s'oublie pas !" Adrénaline intacte et palpitant à 120.

Caroline et Stéphanie tournent maintenant leur regard vers la Normandy Channel Race, départ le 22 mai !

Pour voir les résultats détaillés du Spi c'est ici
Hervé Olagne





Le Baptême du Feu !

La semaine dernière après une semaine d'entraînement intensif à Lorient avec Tanguy Leglatin, nous devions Caroline et moi ramener le bateau à La Rochelle avec un départ prévu le vendredi soir.
Le charme de la voile est que cela ne se passe jamais comme prévu... Caroline a eu un empêchement familial de dernière minute me laissant l'embarras du choix: trouver une autre personne pour convoyer le bateau ou bien... me "jeter à l'eau" pour mon baptême en solitaire!!!

Météo propice, envie, excitation, tout était réuni pour se lancer: BANCO!!!

Caroline est donc venue me larguer les amarres... "Bonne Nav!" comme on dit dans le milieu...

Difficile de retranscrire toutes les émotions entre les préparatifs, le départ du ponton, hisser la Grand Voile (sport!!), les petites frayeurs des bateaux de pêche, le passage du pont de l'île de Ré, les réveils chaque 10 minutes, et les amis à l'arrivée pour accueillir mes amarres, tout y était! Et j'avoue un peu fière de cette première et une énorme envie d'y retourner!!! C'est plutôt bon signe...

Et sans transition ce WE de Paques nous serons toutes les 2 Caroline et moi au départ du SPI OUEST mais pas en 40 pieds, grand rendez vous de la voile à la Trinité, vous pourrez nous suivre sur le site http://www.spi-ouestfrance.com/, chacune sur un bateau...













Convoyage solo : voir photos



Communique de presse du mois d avril






















Caroline, portrait


Stage sécu ISAF en poche, les choses sérieuses peuvent commencer... la suite dans les photos